A l’occasion de la Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes qui aura lieu le 25 novembre, la CGT se mobilise durant toute cette semaine dans les entreprises et la fonction publique. Le collectif Femmes Mixité CGT fera le point, lors d’un Webinaire, le 25 novembre.
Cinq ans après la vague #MeToo qui dénonçait l’affaire Weinstein et provoquait une onde de choc internationale, la parole des femmes contre les violences sexistes et sexuelles s’est libérée. « Mais le sujet n’est toujours pas pris au sérieux par le gouvernement et les employeurs », note-t-on au collectif femmes mixité de la CGT. C’est dans ce contexte que la centrale appelait à marcher partout en France le 19 novembre avec #Nous toutes et qu’elle lance une semaine de mobilisation dans les entreprises et la fonction publique du 21 au 25 novembre pour « exiger la mise en place immédiate de mesures contre les violences sexistes et sexuelles. »
Les chiffres de la honte
Certes, les consciences s’éveillent grâce à des femmes qui osent parler mais la majeure partie des signalements restent sans suite. Ainsi, au travail, 80% de femmes sont victimes de sexisme,
93% déclarent que cela a des conséquences sur leur sentiment d’efficacité personnelle, une femme sur 5 est victime de harcèlement sexuel, 90% des plaintes sont classés sans suite, 97% des faits communiqués aux cellules de signalement de la Fonction publique d’État sont sans classées suite …
Hors de la sphère professionnelle, une femme meurt tous les trois jours des suites de violences, 65% des victimes de féminicides avaient saisi les forces de l’ordre ou la justice. Toutes les six minutes, une femme est victime de viol ou d’une tentative de viol, et seulement 0,6% des auteurs sont condamnés. En France, 213 000 femmes sont victimes de violences conjugales, 80% des plaintes sont classées sans suite.
26 femmes âgées de plus de 70 ans ont été victimes de féminicides.
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